par alexandra t. et chloe S.


« Une poupée russe nous oblige à continuer à l’ouvrir dans l’espoir que quelque chose de plus sera révélé », la collection de Viktor and Rolf fonctionne donc à l’inverse.

On n’enlève pas des couches pour découvrir une nouveauté mais en en rajoute. Il y a de plus en plus de richesses (d’or, de perles, de borderies…) au fur et à mesure où les créateurs ajoutent eux-mêmes leurs vêtements sur le mannequin.


Viktor and Rolf s'inspirent en premier lieu des poupées russes. Ils vont tirer de cette idée, l'aspect de l'accumulation, par la superposition des vêtements. En effet aucun vêtement n'est enlevé, ils sont seulement ajoutés. D'autre part, Les motifs sont également un aspect important de la collection, on y voit leur évolution. Pour commencer aucun motif n'est sur les tenues bien ils font leur apparition petit à petit. Tout d'abord on observe des motifs iraniens, puis des motifs fleuris et pour finir des motifs traditionnels russes. Une notion de richesse est également mise en avant grâce aux matériaux et aux coupes utilisées.

La notion de famille

Les poupées russes s'inspirent à l'origine d’une paysanne renfermant toute sa progéniture nommée Matriona (dérivé de « mère »). Elle représente l’archétype de la mère d’une grande famille. Les deux créateurs se sont rencontrés pendant leurs études et depuis travaillent main dans la main. Ainsi, depuis toutes ces années, ils entretiennent une relation quasiment fraternelle. La famille est donc un aspect qui leur tient à cœur.


L' accumulation


Le sarafan

Le sarafan est un vêtement féminin traditionnel russe. Il est constitué d'une robe sans manche. Aujourd'hui les sarafans sont utilisés pour des spectacles de danse, des ballets, des théâtres, pour des mariages et pour des fêtes populaires.

L'évolution


La collection commence avec une simple robe courte en jute, matériau simple et naturel. Pour évoluer de plus en plus vers des coupes et des couleurs plus extravagantes. En effet, pour pouvoir affranchir complètement de barrières faites par les courbes naturelles du corps et totalement laisser libre court à leurs inspirations: le sarafan, la poupée russe...

L'ambiance générale


En utilisant le style graphique de Liselotte Watkins, cela à permis de mettre en avant les motifs et les détails de la collection.

Les matériaux changent fur et à mesure de l'évolution de la collection. En effet, la première tenue est uniquement faite de jute, celle du milieu commence à avoir des motifs de plus en plus extravagants puis la dernière est faite complètement d'un tissu pailleté. 


La femme poupée

L'unique mannequin, Maggie Rizer, se trouve sur une plaque tournante, elle ne bouge pas, se contente de porter les créations. La notion de poupée est donc encore plus mise en avant grâce à la mise en scène.